L’inhumation

L’inhumation est le fait de mettre un cercueil ou une urne cinéraire en terre ou dans un caveau. Le corps du défunt ne peut reposer que dans un de ces deux types de confinement.

L’inhumation peut se faire en pleine terre (on parle alors de tombe), dans un caveau, dans un cavurne (dans le cas d’une urne cinéraire) ou bien encore dans un enfeu. Ce dernier confinement concerne principalement les cimetières en manque de places. On parle alors aussi de caveau provisoire, caveau aérien ou caveau hors sol.

C’est dans le cimetière municipal que l’inhumation s’effectue. Ce cimetière doit être celui de la commune où le défunt est décédé, habite, possède une concession familiale ou encore est inscrit sur les listes électorales. Une dérogation peut être possible sous la seule autorisation du maire de la commune concernée.

Lorsque l’inhumation est autorisée, la commune concède pour une durée déterminée et renouvelable une concession. Cette durée peut également être perpétuelle. Le prix d’une concession varie d’une commune à une autre. La concession peut être individuelle mais elle peut également être partagée. Dans ce dernier cas, le caveau peut contenir aussi bien des cercueils que des urnes cinéraires.

A noter que dans le cas d’une inhumation concernant uniquement les urnes cinéraires, on va parler de cavurne.

L’inhumation en concession est obligatoirement autorisée aux personnes possédant une concession dans le cimetière de la commune. Si ce n’est pas le cas, une demande à la mairie concernée doit être effectuée par la famille. L’ouverture d’une concession reste toutefois payante. Si la famille possède déjà une concession, c’est l’opérateur funéraire chargé des obsèques qui se doit de vérifier le bon état de la concession. Si aucune ouverture de concession n’est demandée ou autorisé, le défunt est inhumé en terrain commun dans un emplacement individuel fourni gratuitement pour une durée minimum de cinq ans.

L’inhumation pour un cercueil doit se faire au minimum 24 heures après le décès et maximum six jours après le décès. Ce laps de temps peut être rallongé en cas de décès à l’étranger (ce délai peut être porté à six jours après l’arrivée du corps en France) mais également sur dérogation du préfet du département du lieu de l’inhumation.