Obsèques dans le monde
La fête des crânes, appelée en Bolivie festividad de las Ñatitas (ou Niatitas autrement dit la fête des nez aplatis en espagnol), est une manifestation devenue populaire. Célébrée une semaine après la Toussaint, le 8 novembre, elle peut sembler étrange voire macabre pour nos esprits peu habitués à de telles coutumes. Néanmoins, la fête des crânes a pour objectif non seulement d’arborer publiquement des têtes de morts mais également de rendre hommage aux défunts et de provoquer la chance pour le reste de l’année.
La fête des morts, el dia de los Muertos, au Mexique se déroule aux mêmes dates que la Toussaint et de la commémoration des défunts, les 1er et 2 novembre. Durant deux à plusieurs jours, selon les régions, la fête des morts se différencie de l’austérité de la fête catholique par son aspect festif et renvoie à une conception de la mort qui nous est totalement inconnue. Héritée tant par les rites précolombiens que par les traditions chrétiennes, la fête des morts au Mexique est une fête populaire dans le pays. El dia de los muertos est même classé depuis 2003, "patrimoine culturel immatériel de l’humanité" selon le classement des fêtes indigènes dédiées aux morts de l’Unesco.
Monuments mégalithiques datant de la préhistoire, les tumulus constituent ce qui fut une des formes premières de monuments funéraires, l’ancêtre de nos pierres tombales. Souvent associés à tort au peuple celte, comme les dolmens, les tumulus (ou tumuli), qui recouvraient les sépultures des peuples de l’antiquité, sont présents partout sur la planète.
Assimilés à des simples tables de pierre, les dolmens sont les ancêtres des caveaux funéraires sous lesquels étaient enterrés des sépultures collectives. De taille variés, ces monuments funéraires étaient surmontés des tumulus, couverture de terre et de pierre. Ils existent partout de par le monde et pas seulement en Gaule.
Les « Jazz funeral » Band désignent des orchestres, des fanfares qui accompagnent le défunt lors des processions funéraires à La Nouvelle-Orléans en Louisiane. Cette tradition musicale funéraire, héritée des influences africaines des premiers esclaves, vise à rendre hommage à la personne décédée en jouant des airs solennels de musique puis des compositions plus festives. Cette façon unique de célébrer la vie du défunt est parfois illustrée dans des films comme James Bond ou dans la série américaine Treme.
Chacun voudrait avoir des funérailles qui sortent de l’ordinaire. Vouloir que l’on se souvienne de nous est quelque chose d’humain. Tout comme il est naturel de vouloir des funérailles dignes de ce nom pour un être aimé. Depuis les temps ancestraux, il existe des personnes qui peuvent rendre des funérailles totalement hors du commun. Il s’agit des pleureuses. Généralement féminines, ces professionnelles sont engagées par les familles endeuillées pour feindre le chagrin lors de funérailles. L’objectif étant de rendre un hommage plus important au défunt.
Si dans quelques régions du monde, le métier de pleureuses existe encore, cette profession s’est peu à peu éteinte mais il y a plusieurs siècles, la majorité des funérailles ne pouvaient pas se faire sans pleureuses.
Depuis les plus profondes Origines, la vie et la mort font partie d’un cycle naturel contre lequel l’Homme ne peut lutter. Depuis le début de son existence, l’Homme a toujours dû faire face à la mort de ses congénères et de ses proches et a dû murir sa réflexion en matière d’approche funéraire.
Les rituels funéraires que l'on connaît aujourd'hui, à travers le monde, sont tous issus de rituels ancestraux. Dans le monde occidental, nos rites actuels sont fortement inspirés par les traditions funéraires de la Religion Romaine.
Un avatar et une urne au visage du défunt pour communiquer avec les défunts
Des services aux quatre coins du globe proposent aux familles endeuillées de rester en contact avec un proche disparu. Il y a la création d'un avatar à l'image du défunt ou bien des urnes funéraires portant le visage du proche disparu.
Corée du Sud : La nouvelle mode des fausses funérailles pour vivre une "meilleure vie"
Imaginez-vous dans une salle uniquement éclairée par la lumière des bougies. Au centre de celle-ci sont installés de nombreux cercueils ouverts. Malgré le fait que vous soyez bien vivants, c'est bien vous qui devez vous allonger à l'intérieur de ces cercueils en bois. Ce programme est instauré dans certaines grandes entreprises en Corée du Sud. L'objectif est de simuler ses propres funérailles pour reprendre goût à la vie.