Apprendre à surmonter le décès d'un proche

Apprendre à surmonter le décès d'un proche

Parce que la perte d'un être proche est toujours une étape délicate et difficile et qu'elle nous fragilise, voici quelques conseils pour tenter, au mieux, de bien vivre son deuil.

C'est en découvrant son fonctionnement qu'on arrive mieux à l'appréhender, à l'assimiler et à prendre conscience que ce travail est essentiel aussi bien en matières de souvenirs, de mémoires et d'hommages que pour sa propre reconstruction.


Chaque deuil est différent car il dépend de la personne décédée, des circonstances du décès, des liens qui unissaient le survivant au défunt,… C’est pourquoi nous n’avons pas ici l’ambition de remplacer les professionnels du deuil et / ou de la psychologie qui sont les premières personnes à contacter en cas de deuil difficile.


Après les obsèques, vient le moment du recueillement, du souvenir et de l'hommage. Selon le mode de sépulture et d'obsèques, il peut exister différentes façons de se souvenir d'un proche et de se recueillir. La distance géographique peut également jouer un rôle dans le mode de recueillement. C'est ainsi que les lieux de culte jouent un grand rôle dans la démarche de l'hommage et du souvenir.


La mort fait partie de la vie de tout être humain. Si la perte d'un proche pour un adulte peut sembler très difficile à surmonter, imaginez ce qu'elle peut représenter dans l'esprit d'un enfant. Les plus jeunes d'entre nous peuvent parfois ne montrer aucune émotion à la suite du décès d'un proche. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne sont pas bouleversés et qu'ils ne ressentent aucune émotion. Bien au contraire.



Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises réactions. Pleurer, retenir ses larmes tout en affichant un visage triste ou bien encore rire. Lors des obsèques, il n'est pas rare d'apercevoir diverses réactions dans l'assemblée. Et contre toute attente, les rires lors de ces moments ne sont pas exceptionnels.


La veillée funèbre, encore appelée veillée mortuaire, est une tradition qui s'est peu à peu perdue au fil des générations. Originellement, veiller la dépouille d'un défunt est un acte constitué d'un fondement spirituel. Au fil des siècles, ce fondement s'est transformé en tradition écartée de cette racine spirituelle. Et aujourd'hui, cette tradition a presque totalement disparu.


Être donneur d’organes au moment de son décès peut s’apparenter à souhaiter que son corps soit incinéré. Cette équivalence tient simplement au fait que cette décision est généralement mal comprise par les proches et la famille du défunt. Toutefois, ce souhait de don à la science est souvent émis par la personne elle-même car il s’agit de son propre corps. « Détruire » le corps d’une tierce personne est souvent un frein dans ce genre de décision. 

La notion de la mort chez l’enfant varie en fonction de l’âge. Ainsi, avant trois ans l’enfant n’a aucune notion de la mort. C’est à partir de 4 ans que cette notion prend un sens et seulement à partir de 7 ans qu’il en assimile l’irréversibilité.