Ces découvertes qui bouleversent nos croyances - Partie 2


Depuis de nombreuses années, l'Homme est à la recherche de son passé. Savoir comment vivaient ses ancêtres pour mieux comprendre le présent, le fondement de la société contemporaine. L'archéologie relève, tout comme la généalogie, de la connaissance du passé pour mieux appréhender le futur et, inconsciemment, dominer la Nature par le savoir scientifique.

Ces recherches scientifiques trouvent parfois d'impressionnants résultats qui remettent en question des fondements que l'on pensait exacts. Même si le plus souvent les analyses de ces trouvailles sont discutées et réfutées, elles arrivent à mettre fin à des croyances communément instaurées dans les esprits et peuvent, parfois, donner vie à des légendes.

Un tombeau en Grèce qui bouleverse de nombreuses croyances

Tombeau de l'ancienne cité d'Amphipolis
Depuis 2012, des archéologues fouillent un large complexe funéraire découvert au niveau de l'ancienne cité d'Amphipolis, au Nord-Est de la Grèce. Ce tombeau daterait de 325 à 300 avant Jésus-Christ. Une datation importante puisqu'elle coïncide avec la fin du règne d'Alexandre Le Grand.

Le tombeau circulaire est long de 487 mètres et est construit en marbre. Selon les archéologues, il serait bien plus grand que le tombeau du père d'Alexandre Le Grand, Philippe II, homme qui avait conquis cette ancienne colonie athénienne en 357 avant Jésus-Christ.

Depuis sa découverte, nombreuses sont les hypothèses prétendant qu'il s'agirait du tombeau d'Alexandre Le Grand. Décédé en 323 avant Jésus-Christ, la dépouille du grand guerrier Macédonien reste un mystère pour tous les historiens. Effectivement, à ce jour nul ne sait où se situe sa tombe et cela dure depuis le IVème siècle après Jésus-Christ après que sa dépouille ait été volée par Ptolémée qui l'aurait alors rapportée en Egypte.

Si de nombreux chercheurs estiment que cela semble impossible qu'il s'agisse du tombeau d'Alexandre Le Grand, d'autres expliquent qu'il pourrait s'agir d'une construction qui, à l'origine, devait lui être dédiée.

Les recherches sur ce secteur continuent depuis sa découverte et nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises.

L'archéologie plus puissante que l'ail et les crucifix pour éloigner les vampires

L'Homme n'a de cesse d'inventer des légendes urbaines comme les vampires. La culture Occidendale en est pourvue de toute part puisqu'on a déjà vu des vampires au cinéma ou bien encore dans la littérature.

Mais ces vampires ne sont pas qu'une simple création. En Pologne, la croyance était si grande qu'on pensait qu'un défunt pouvait revenir à la vie s'il "n'était pas baptisé, décédait d'une mort violente, était le premier tué dans une épidémie ou était un étranger d'une autre localité" explique Lesley Gregoricka, une bioarchéologiste.

Dépouille d'une personne inhumée considérée comme un "vampire"Cette dernière a donc mené une étude sur le cimetière de Drawsko, au Nord-Ouest de la Pologne. Ce cimetière est réputé pour abriter les tombes de plusieurs défunts considérés comme des vampires. Ils ont été inhumés d'une drôle de manière : une faucille et des rochers placés sur le cou de sorte que s'ils se réveillaient, ils se coupaient à cause de la faucille et n'arrivaient pas à se lever en raison du poids du rocher.

Selon les résultats de l'étude, l'ensemble des dépouilles étudiées ne semblaient pas être décédées suite à une mort violente. De plus, selon une analyse au strontium - élément présent dans l'émail dentaire et très caractéristique de l'environnement -, tous semblaient être des autochtones et non des étrangers.

Alors, pour quelle raison ont-ils été inhumés de la sorte ? Les experts ont relié la période de ces inhumation à un fort épisode de choléra dans la région. La puissance de la bactérie était telle et les connaissances en médecine étaient si faibles que même des personnes en très bonne santé pouvaient décéder en 12 heures. Ne trouvant aucune explication scientifique et rationnelle à cette puissance épidémie, les locaux ont mis cela sur le dos du surnaturel et les personnes atteintes étaient considérées comme des vampires. Ceci notamment dû au fait que lorsque le cadavre est en décomposition, son corps gonfle avec la production de gaz par les bactéries. Le sang est conduit dans les poumons et ressort par la bouche. C'est de cela que les croyances aux vampires sont nées : le défunt avait bu tellement de sang que sa silhouette avait enflé au moment de sa mort.

Les ossements et la théorie des géants

Robert WadlowC'est en particulier dans la Bible que les légendes autour des géants sont nombreuses. Du Roi David qui a combattu le géant Goliath aux nombreuses évocations de présences de géants ayant même des terres dans le Livre de Josué, la présence d'Hommes plus grands que nature est très utilisée. Dans la mythologie Grecque, il y avait également des géants, tous fils de Gaïa - la Terre - et ennemis des divinités Olympiennes.

David contre GoliathSi ces théories religieuses ont envahi notre culture, notre raison nous fait comprendre qu'il ne s'agit là que de simples croyances sans fondements ou d'immenses emphases. Parfois, une personne plus grande que nature existe comme par exemple Robert Wadlow qui, à l'âge de son décès - 22 ans -, mesurait 2,72 mètres. Mais rien n'a jamais permis d'affirmer qu'une espèce géante d'humains a pu exister.

Toutefois, de nombreuses découvertes ont été faites aux XIXème, XXème et XXIème siècles. Ainsi de nombreux ossements ont été découverts par hasard par des anthropologues mais également par des personnes ordinaires. En voici quelques-unes :

En 1877 les ossements d'une jambe humaine mesurant un mètre du genou aux orteils ont été découverts dans le Nevada, aux Etats-Unis.

En 1879 c'est un squelette de 2,95 mètres qui a été extrait d'un tertre funéraire dans l'Indiana, aux Etats-Unis.


En France, c'est en 1890 que le "Géant de Castelnau" a été découvert. L'homme aurait mesuré 3,5 mètres de hauteur selon l'étude de l'Université de Montpellier.


En 1895 c'est en Irlande que l'on a mis la main sur le squelette d'un homme qui aurait mesuré 3,70 mètres. Les photos de cette découverte ont fait le tour des musées de Grande-Bretagne.


En 1935 Clifford Burdick, grand géologue de l'époque, aurait découvert des traces de pieds humains - bien plus grandes que la normale - aux côtés de traces de pas de dinosaures. Une découverte qui ouvre l'hypothèse d'une existence humanoïde à l'époque des grands vertébrés.


Plus récemment, en 2008, les ossements d'un géant de 3 mètres de haut auraient été retrouvés en Géorgie.

 


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Crédits visuels :
  • Crédit visuel de l'article : © Grand Canyon National Park sur Flickr
  • Crédit visuel David contre Goliath : Osmar Schindler (1869-1927): "David und Goliath", 1888 / Domaine Public aux États Unis