Cercueils biodégradables et arbres de mémoire

Avec l’avènement de funérailles écologiques, l’organisation des obsèques revêt de verts habits synonymes de retour à la terre et à la nature. Si les produits funéraires de traitement se veulent plus verts, les cercueils comme les urnes passent du bois bio au carton, à la laine, à l’osier ou tout simplement deviennent biodégradables et se décomposent également parfois pour laisser place à un arbre de vie, appelé arbre de mémoire.

Des cercueils (et urnes) biodégradables

Des cercueils en carton

Face aux cercueils (ou urnes) en bois certifiées se trouvent également, depuis quelques années, des alternatives. Le carton, la laine, l’osier, le bambou, voire même papier mâché font ainsi partie des matières proposées pour les cercueils ou urnes. Pour la crémation, le cercueil en carton s’avère, qui plus est, moins polluant et moins énergivore que le bois. Il met seulement 45 minutes pour se consumer contre 2 heures pour le bois.

Des cercueils et urnes biodégradables ou compostables

Certaines urnes ou cercueils sont mêmes biodégradables (carton à base de papier recyclé et sans colle polluante) ou compostables afin qu’ils se décomposent naturellement lors de leur mise en terre sans émettre de pollution à travers les sols. Lors d’une inhumation, ce type de cercueil (ou urnes) cartonné se biodégrade plus rapidement que le bois : un an en moyenne contre plusieurs années pour le bois.

Du décès à l’arbre de vie

Des urnes deviennent arbres

Certaines urnes funéraires (appelées également urnes cinéraires), comme l’urne Bios notamment, ont la particularité d’être non seulement composés de matière écologique mais également de permettre de placer, après la crémation, les cendres du défunt qui avec de la terre se transformeront en un arbre. Une application pour mobile permet même de suivre l’évolution de l’arbre et de participer à son développement.

Des capsules funéraires et des cercueils deviennent arbres de mémoire

Une société italienne souhaite depuis plusieurs années commercialiser des capsules funéraires qui donneraient vie à un arbre et qu’ainsi, ces sépultures en forme d’œuf, soient réunies dans un cimetière forestier.

Par ailleurs, Le projet Émergence développé par deux français lors d’un concours de design funéraire a proposé également qu’un cercueil biodégradable en matière bioplastique et une urne en bio-composite se transforment après décomposition en arbre de vie, appelé arbre de mémoire.

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Crédits Photo :

Projet Emergence/ designboom.com/project/emergence

LIRE LE PREMIER  ET TROISIÈME VOLET DES FUNÉRAILLES ÉCOLOGIQUES